mardi 18 novembre 2014

28 heures plus tard [Théâtre Pixel - Paris 18]

Test n° 18 [Culture Théâtre] [Culture Sorties]

Objet : Critique de la pièce 28 heures après au théâtre Pixel (Paris 18)

Les Zombies ont envahi Paris. John, Jack et Jess ne se connaissent pas mais se retrouvent coincés dans un théâtre entourés par les prédateurs. Ils vont devoir apprendre à se connaitre et s'allier pour survivre...


Les points positifs
  • Un thème peu courant au théâtre ;
  • Trois comédiens qui se donnent à fond. Mention spéciale pour le rôle féminin qui parvient à toucher le public au moment de sa tirade familiale ;
  • Les possibilités techniques du théâtre sont utilisées à 100 % (mise en scène à 360 °) ;
  • Un très bon texte, pas de temps morts, des répliques mémorables, des clins d’œil à d'autres comiques (Astier).

Les points négatifs
  • On reste un peu frustré de ne pas voir le sujet même de la pièce : un zombie !
  • La peur est dirigée uniquement sur les comédiens. En tant que spectateur, on rigole seulement...  On aurait aimé avoir la frousse nous aussi !
  • Manque d'interactivité avec le public.

 

L'avis du culturotest
Une petite pièce bien ficelée à voir pour l'originalité et l'humour de son thème. La mise en scène aurait pu aller un peu plus loin avec une apparition de zombie et des frayeurs faites au public. Plaira particulièrement aux geeks gameurs adeptes du genre "survival horror".

Théâtre Pixel
18, rue Championnet
75018 Paris 
10 euros sur BilletReduc

mercredi 12 novembre 2014

Cours de cuisine japonaise au Labo Culinaire

Test n° 17 [Culture Food]

Objet : Cours de cuisine japonaise au Labo Culinaire (Paris 17)

Le Labo Culinaire, situé dans le 17ème arrondissement de Paris, propose des cours de différentes spécialités culinaires : japonaise, moléculaire, orientale et française. Les cours, à destination des particuliers et des entreprises, sont totalement participatifs. 
Cet article abordera précisément le cours de cuisine japonaise de deux heures : Sushi4you. 
Orchestré par un maître sushi, il permet d'acquérir les techniques de réalisation du maki, du california et du sushi nigiri.


A leur arrivée, les élèves (17 au maximum) découvrent une table comportant tous les éléments nécessaires à la confection des sushis. Après un passage aux toilettes pour le lavage de mains, le maître sushi démarre le cours par une présentation rapide de sa formation et prend le temps de répondre aux questionnements des élèves : comment sélectionner son poisson ? Où acheter les algues ? Quels couteaux acquérir ? etc.
 

Il oriente ensuite la discussion sur la confection du riz qui mériterait à elle seule un cours. Sa préparation restera uniquement théorique ici, le riz étant déjà préparé bien à l'avance comme cela est préférable.
L'heure et demi suivante est totalement participative : chacun devant son plan de travail, les élèves coupent leur morceau de saumon selon les instructions du maître sushi. 
Le poisson étant coupé, les élèves passent au modelage de 5/6 sushis. Le maître sushi, très présent, inspecte, rectifie les manœuvres en prenant le temps pour chaque élève.


Il enchaîne ensuite avec la réalisation des makis et des californias. Des remarques sur l'usage de la feuille d'algue et de la natte à rouler accompagnent ses démonstrations. Tout comme pour les sushis, il passe parmi les élèves afin de donner des explications détaillées à chacun.
Au terme du cours, tous les élèves sont parvenus à confectionner 5/6 sushis, 6 makis et 6 californias et repartent avec leurs œuvres.


Les points positifs
  • Un excellent enseignant, très compétent, qui n'hésite pas à prendre son temps et à faire preuve d'humour ;
  • Des produits de qualité ;
  • Un espace suffisant pour que chaque élève soit à l'aise ;
  • Une durée parfaite permettant la discussion et la pratique ;
  • On repart avec son travail ;
  • Les élèves ne sont pas poussés à l'achat (natte, riz vinaigré, etc.).

Les points négatifs
  • Absence très regrettable de synthèse papier donnée aux élèves au terme du cours. Difficile de se rappeler de tout ce qui a été dit quand on est dans sa propre cuisine. Le maître sushi nous avait conseillé de venir sur le site pour retrouver toutes les informations mais c'est très insuffisant ;
  • La confection du riz mériterait d'être abordée de manière pratique ;
  • Les toilettes pourraient être un peu plus modernes et propres.
L'avis du culturotest
Le Labo Culinaire propose un cours d'initiation très efficace qui permet d'acquérir rapidement les techniques de confection des sushis. Le rapport qualité/prix du cours de deux heures est excellent : un enseignant compétent, des produits frais, un espace bien organisé pour 59 euros (89 euros pour deux personnes). 
Pour aller plus loin (et on a effectivement envie d'aller plus loin à la fin de ce cours !), un autre atelier "Maître Sushi" de 3 heures est proposé à 89 euros.
Un très bon choix de cadeau de Noël pour tous les fans de cuisine japonaise.



lundi 10 novembre 2014

Le Culture Test de la semaine [n°1]

Nouvelle rubrique sur le blog avec le Culture Test de la semaine

Le principe ? 
Chaque lundi, il vous faudra trouver d'où est tirée l'image mystère et quel est le titre et le nom du groupe ou de l'artiste de l'extrait musical.

Les bonnes réponses et les noms des gagnants seront indiqués en fin d'article le lundi suivant.


Culture Test n°1
De quel film est tiré ce détail ?




Quel est le nom de l'artiste et de la chanson ?




Bonnes réponses : The Grand Budapest Hotel et Franz Ferdinand

samedi 8 novembre 2014

Disraeli Gears de Cream

Test n° 17 [Culture Zic]
Objet : Critique de l'album Disraeli Gears du groupe Cream
par Alexis

Le 25 octobre dernier disparaissait Jack Bruce, chanteur et bassiste du groupe britannique Cream. L’occasion de revenir sur leur second et meilleur album, Disraeli Gears, sorti le 10 novembre 1967.


Fondé en 1966, Cream est souvent considéré comme l’un des premiers « supergroupes » de l’histoire du rock, car il était composé de trois musiciens déjà célèbres à l’époque : Jack Bruce (chant, basse), Eric Clapton (guitare) et Ginger Baker (batterie). Le trio sort un premier très bon album, Fresh Cream, fin 1966, avant d’enregistrer un des disques les plus importants de la décennie : Disraeli Gears, monument blues-rock aussi psychédélique que la pochette le suggère.


Malgré la rudesse du son, qui fait de cet album un des précurseurs du heavy metal, Disraeli Gears est extrêmement accessible en raison de la qualité incroyable des mélodies et de l’inspiration inimitable des solos de guitare de Clapton. Le principal chanteur est Jack Bruce, dont la voix imparfaite et haut perchée est néanmoins terriblement expressive, tandis que celle d’Eric Clapton donne une couleur plus intimiste aux compositions bluesy (Strange Brew, Outside Woman Blues). 


Le morceau le plus emblématique est évidemment l’immense Sunshine Of Your Love, dont le riff « lourdaud » est reconnaissable entre mille, mais on appréciera également Tales Of Brave Ulysses et sa descente de guitare « au milieu des petits poissons pourpres », le psychédélique Dance The Night Away et ses arpèges de douze-cordes, le très misogyne Outside Woman Blues, le riff pêchu de SWLABR… l’attraction principale étant bien sûr le son de guitare wah-wah d’un Clapton âgé de vingt ans mais déjà considéré comme l’un des meilleurs guitaristes du monde. 


Deux morceaux sont moins réussis : Blue Condition, chanté par Baker, qui aurait dû s’en tenir à la batterie, et We’re Going Wrong est un peu trop léthargique. Mais l’album se termine par une surprise quand nos trois compères se retrouvent autour d’un piano et entonnent d’un accent cockney éméché une épouvantable chansonnette (Mother’s Lament) à propos d’un bébé qui disparaît par le trou d’un évier… décommandé aux jeunes parents !


Les points positifs
Les mélodies, les voix, les riffs et solos de guitare, la section rythmique… rien n’est à jeter, ce qui n’est pas surprenant puisque chacun de ces trois musiciens est l’un des meilleurs dans son domaine !

Les points négatifs
Disraeli Gears peut sembler monotone à la première écoute car l’instrumentation est peu variée : guitare-basse-batterie tout du long, avec un peu de piano et d’harmonica de temps en temps. C’est toutefois compensé par la diversité des mélodies et des ambiances, et puis l’album ne dure que 33 minutes…  


L'avis du culturotest 
Disraeli Gears est clairement un album incontournable pour tout amateur de rock, et a également influencé des dizaines de groupes majeurs, Led Zeppelin en tête. 
Un an plus tard, Cream sortait l’excellent Wheels Of Fire, double album mi-studio mi-live, avant de se séparer sur un dernier album un peu décevant (Goodbye Cream). 
Deux courtes reformations pour quelques concerts ont eu lieu en 1993 et en 2005.