vendredi 23 mai 2014

Blunderbuss de Jack White

Test N° 7 [Culture Zic]

Objet : Écoute de l'album Blunderbuss
Par Alexinho

Jack White est probablement le rocker le plus emblématique du 21e siècle. Son jeu de guitare brut et sauvage, sa voix d’écorché vif et son look à la Tim Burton en font un artiste incroyablement charismatique, notamment en concert. 
Entré dans la légende du rock en 2003 avec les White Stripes, grâce au succès planétaire de Seven Nation Army, le natif de Detroit a depuis multiplié les projets collectifs (six albums avec les White Stripes, deux avec les Raconteurs, deux avec le Dead Weather) avant de se lancer en solo avec l’album Blunderbuss, sorti en avril 2012.



Si l’on y retrouve la patte inimitable de Jack White, cet album est beaucoup moins rock qu’attendu. Après trois premières chansons très dynamiques, dont l’excellent Missing Pieces en ouverture, l’album prend une tournure beaucoup plus pop, avec de nombreuses ballades souvent dominées par le piano. Blunderbuss est très varié (rock, blues, country, folk, etc.) : Jack White a clairement décidé de toucher à tous les styles et, si le résultat n’est pas toujours extraordinaire, cette diversité rend l’écoute agréable, les chansons s’enchaînant en outre assez rapidement (14 titres en une quarantaine de minutes). 



Les nostalgiques du rock lourd et des riffs de guitare des White Stripes apprécieront particulièrement Missing Pieces, le très hard Sixteen Saltines, et le très fun I’m Shakin, alors que les amateurs de la pop mélodique et rétro façon Raconteurs trouveront davantage leur compte dans le dramatique Weep Themselves To Sleep ou le morceau final Take Me With You When You Go et sa coda psychédélique.


Les points positifs :
  • Un album très varié au niveau des ambiances et des instrumentations
  • La voix de Jack, toujours haut perchée et inconventionnelle mais tellement authentique.
  • La production impeccable, assurée par Jack lui-même
  • La qualité des musiciens, avec une mention spéciale à la jeune pianiste Brooke Waggoner, même si Jack prouve sur Missing Pieces qu’il se défend lui aussi aux claviers.


Les points négatifs :

  • La guitare n’est pas suffisamment présente sur l’album : quelques très bon solos mais trop peu de riffs mémorables. Il est d’ailleurs dommage que la plupart des titres « lourds » aient été regroupés au début.
  • La variété n’a pas toujours du bon et quelques chansons ne semblent vraiment pas dans son style (la valse I Guess I Should Go To Sleep, l’ambiance country de saloon sur Hip (Eponymous) Poor Boy)
  • Un album qui manque un peu de folie par moments.


L’avis du culturotest :

Blunderbuss est un album tout à fait accessible, éclectique, jamais ennuyeux, qui devrait satisfaire les fans sans les combler parfaitement. On espère que Jack va vraiment lâcher les chevaux sur son prochain opus, Lazaretto, qui va sortir début juin !


mardi 13 mai 2014

MK2 Bout'chou - Le cinéma pour les tout-petits

Test n° 6 [Culture Movie] [Culture Sorties]

Objet : Visionnage d'un film dans le cadre du festival MK2 Bout'chou
Dates : du 18 avril au 27 mai 2014
Film : Le Criquet


 


Les cinémas Mk2 proposent de faire découvrir le plaisir du grand écran aux plus jeunes du 16 avril au 27 mai 2014. 
Au programme, des séances adaptées aux enfants de 2 à 5 ans avec des dessins animés de moins d'une heure dans une ambiance tamisée et un niveau sonore ajusté aux oreilles sensibles des touts petits.
Les séances ont lieu le matin, les mercredis, samedis et dimanches dans trois MK2 parisiens (Bibliothèque, Nation, Quai de Loire).

Nous avons testé la séance du samedi à 10 h au MK2 Quai de Seine avec la diffusion du "Criquet". 
La salle dédiée aux enfants est tout à fait adaptée. Les sièges étant placés sur un plan très incliné les enfants voient parfaitement l'écran. Néanmoins pour les plus petits d'entre eux, des rehausseurs sont proposés. 
Une faible lumière reste présente durant la projection ce qui évite les crises d'angoisse inopinées. Le son est suffisamment fort sans être agressif. La durée de la projection (40 minutes) est parfaite pour un public de très jeunes enfants. Il s'agit d'ailleurs de plusieurs courts dessins animés autour du même personnage (le fameux criquet).




Au sujet du thème de la projection, nous avons trouvé le choix du dessin animé excellent. Il s'agit des aventures musicales d'un criquet violoniste qui rencontre plusieurs animaux de la forêt. Ce dessin animé tchèque réalisé par Zdenek Miler est charmant, sensible et drôle. Les dessins sont fins et de bon goût. La musique classique, omniprésente, est entrainante et remplace sans problème la parole.
Les enfants présents dans la salle ont tous été captivés.

Les points positifs
  • Un festival qui permet de faire découvrir le cinéma aux très jeunes enfants
  • Des salles, du matériel et une durée de projection adaptés au public
  • Un excellent choix de film
  • Recommandé pour les enfants entre 24 mois et 5 ans

Les points négatifs
  • La courte durée du festival
  • Le faible nombre de séances et de dessins animés disponibles
  • Seulement trois cinémas MK2 parisiens proposent l'évènement
L'avis du culturomètre
Voilà une sortie parfaite pour occuper les très jeunes enfants quand le temps est mauvais ! Et quel plaisir de faire découvrir aux tout-petits l'univers magique du cinéma mais sans l'obscurité et le son trop agressif pour leurs oreilles.
Néanmoins, on aimerait que des séances de ce type-là soient proposées tout au long de l'année dans les MK2. 

Vous pourrez aussi retrouver le même type de séances dédiées aux enfants au Forum des images (Les Halles, Paris) avec le Festival du tout-petits cinéma et les après-midi des enfants.



jeudi 8 mai 2014

Dr Jerry and Mister Love

Test n° 5 [Culture Movie]

Objet : Visionnage du film Dr Jerry and Mister Love
Année : 1963

Dr Jerry and Mister Love est une comédie sortie en 1963 dont le réalisateur et l'acteur principal est Jerry Lewis.




Doté de capacités intellectuelles importantes, le gentil professeur de chimie Julius Kelp n'a malheureusement pas un physique avantageux. Secrètement amoureux d'une de ses étudiants, la blonde Stella, il va mettre au point un élixir capable de le transformer en "Mister Love", un homme terriblement séduisant mais odieux et égocentrique.

Les points positifs
  • un film étonnamment moderne pour l'époque
  • plusieurs scènes burlesques très drôles
  • un des meilleurs films de Jerry Lewis qui jongle entre deux rôles totalement opposés avec maestria
  • la scène de la "métamorphose" est culte
  • une vision moderne des hommes qui ne doivent pas forcément être beaux et forts pour plaire aux femmes

Les points négatifs
  • les "effets spéciaux" sont évidemment datés
  • une sentimentalité un peu mièvre
  • les scènes de jazz semblent un peu vieillottes




L'avis du culturomètre
Un classique de Jerry Lewis à voir absolument. Le film conserve une belle fraicheur et le thème de ce docteur Jekyll et de M. Hyde inversé est ingénieusement utilisé. On appréciera notamment ce personnage du professeur, "geek" et "no life" avant l'heure. Le voir se cogner le tibia trois fois de suite sur son estrade nous le rend définitivement touchant et inoubliable.

lundi 5 mai 2014

Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer

Test n° 4 [Culture Book]

Objet : Lecture du livre Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer


Les âmes vagabondes est un roman de science-fiction paru en 2008 dont l'auteur Stephenie Meyer est très connue pour sa trilogie Twilight.



Résumé
La terre a été envahie par des aliens, les Âmes, qui prennent possession du corps des humains et les contrôlent en éliminant leurs esprit. Leur objectif ? Apporter la paix sur cette planète qui leur semble violente comme ils l'ont fait en prenant possession d'autres planètes.
L'ouvrage est centré sur l'histoire d'une Âme très expérimentée nommée Vagabonde. L'esprit de l'humain qu’elle occupe, Melanie Stryder, ne se laisse pas évincer ! Celle-ci fera tout pour guider Vagabonde vers un groupe d'humains toujours libres dont son frère Jamie et l'homme qu'elle aime, Jared Howe.
Vagabonde va dans un premier temps essayer de retrouver ces survivants pour les livrer aux Traqueurs mais submergée par les images du compagnon de Melanie, elle finit par en tomber elle-même amoureuse et à se rallier à sa cause.
Alliées malgré elles, Melanie et Vagabonde partent à la recherche de cet homme au cœur du désert...

Les points positifs
  • un thème assez original : des aliens parasitent les corps des humains
  • un univers loin d'être manichéen
  • une écriture efficace, très prenante
  • un triangle amoureux jamais niais

Les points négatifs
  • le livre démarre lentement, l'auteur prend plaisir à expliquer l'arrivée de Vagabonde dans le corps de Melanie et ses sensations. Il faut donc un peu s'accrocher les 50 premières pages.
  • une histoire un peu prévisible

L'avis du culturomètre
L'histoire d'amour est très loin d'être au centre du livre. Les âmes vagabondes est principalement un ouvrage sur la question du libre-arbitre. Cette interrogation se pose tout au long du livre et on en vient quelquefois à se dire que les aliens n'ont pas tout à fait tort... 
On y parle aussi de tolérance, de différence, du groupe contre l'individu. 
Un livre a mettre entre toutes les mains, facile à lire.
Le livre a été porté au cinéma en 2013.

samedi 3 mai 2014

The Veils au Café de la Danse (avril 2014)

Test n° 3 [Culture Zic]

Objet : Concert de The Veils (Première partie In The Canopy)
Lieu : Café de la Danse, Paris
Quand : 26 avril 2014

The Veils est un groupe néo-zélandais basé à Londres. Depuis plus de 10 ans maintenant, il propose un rock lyrique, poétique mais aussi sombre et fiévreux.
Mené par Finn Andrews, chanteur et compositeur de l'ensemble des musiques, le groupe s'est produit en avril dernier au Café de la Danse.


Après une remarquable première partie proposée par le groupe parisien In the Canopy, The Veils démarre le show et s'attache immédiatement le public avec l'ensorcelante Train With No Name issu de leur dernier album Time Stays, We Go
Le groupe enchaine avec Calliope ! (Nux Vomica) pop fiévreuse que les fans reconnaissent dès les premières notes du piano égrenées par Uberto Rapisardi.
Puis retour au calme avec la balade mélancolique Birds de Time Stays, We Go.


La tension remonte avec Not Yet, énergique, enivrante, tout simplement incroyable en live. Le public est définitivement conquis lorsque Finn Andrews conclut la chanson dans un élan qui ne manque pas de rappeler les plus belles heures du rock des années 70.




Divan du Monde (2013) - Not Yet

Le leader du groupe jette et piétine son micro en grattant furieusement sa guitare de manière épileptique. La folie apparente est pourtant parfaitement maitrisée et la chanson se termine en un point d'exclamation explosif qui laisse le public en feu.


Pan ramène la salle dans une ambiance plus intime. Les riffs de guitare et la voix déchirante de Finn Andrews ensorcèlent les fans. Le groupe alterne les chansons issues de leur deuxième (Nux Vomica)  et de leur dernier album (Time Stays, We go).



La magie opère en continue alors que la timide bassiste Sophia Burn, dont l'ombre est projetée sur le mur du Café de la Danse oscille au son de Sign Of Your Love.


Les élans furieux de Nux Vomica font une dernière fois remonter la tension avec laquelle le groupe sait si bien jouer dans nombre de ses compositions. La chanson se termine au son martial de la batterie (jouée par Raife Burchell) et d'une longue note saturée de la guitare de Finn.


Celui-ci reviendra seul, armé de sa guitare sèche, pour un rappel tendre avec Lavinia que des fans de la première heure réclament dans la salle.
Puis le Café de la Danse permet à Finn de donner le coup de grâce à son public avec un Jesus For The Jugular où le rock'n'roll sombre et captivant du groupe atteint sa pleine puissance.



Les points forts
  • Pourquoi un groupe de cette envergure n'est-il pas plus connu ? L'avantage pour les fans est qu'il se produit du coup dans des petites salles très accessibles.
  • Finn Andrews a un talent et un charisme débordant
  • Un rock très souvent bouleversant, qui prend au tripes 
  • Un groupe qui se donne totalement sur scène et qui tente par tous les moyens de faire plaisir à son public


Les points faibles
Les mélodies de quelques balades manquent quelquefois d'originalité

L'avis du culturomètre
Le groupe travaille à présent sur un nouvel album mais courez les voir lors de leur prochaine tournée, vous ne le regretterez pas ! 

jeudi 1 mai 2014

Vous avez dit "Mochi" ?

Test n°2 [Culture Food]

Lieu : Magasins de produits asiatiques Paris-Store, Paris 18
Objet : Dégustation de Mochis
Tarif : 2,15 euros la boite de 6 gâteaux


Les mochis sont des gâteaux ronds à base de riz gluant d'origine chinoise. Le mochi se déguste également au Japon, surtout au moment du Nouvel An.
Le gâteau peut être parfumé à l'intérieur et à l’extérieur. Il existe beaucoup de variétés différentes : aux fruits (mangue, litchi, noix de coco, etc.), au thé vert, au beurre de cacahuète, aux haricots rouges, etc. Il existe également une version glacée du mochi.

J'ai acheté mes Mochis chez Paris-Store, un magasin dédié à la nourriture asiatique à Paris 18ème. Le magasin propose de nombreux choix de parfums mais une seule marque, Royal Family.
Pour ce test, j'ai pris trois parfums différents : noix de coco fourrée beurre de cacahuète, litchi et beurre de cacahuète. 
Les composition sont à peu de choses près (le parfum) les mêmes. Chaque gâteau représente environ 120/130 calories selon les parfums. 

La présentation est en barquette de six mais chaque gâteau est placé dans une enveloppe individuelle en papier.


Au toucher, les gâteaux sont très doux comme une peau de pêche et assez lourds.
La version noix de coco est très sucrée en bouche, la noix de coco n'est pas très présente, on sent surtout le beurre de cacahuète à l'intérieur du gâteau. Le tout est assez fade, pâteux. Cela me fait vraiment penser aux perles de coco qu'on trouve chez les traiteurs chinois. 


La version litchi est plus relevée et fraiche de par l'acidité du fruit. Le gâteau semble plus léger à manger. Le goût de litchi est bien reconnaissable.

La version beurre de cacahuète est très sucrée. On sent bien le beurre de cacahuète. Le gâteau est gourmand mais assez vite écœurant et très pâteux.

Les points forts
  • une présentation agréable, assez raffinée
  • de nombreux parfums à découvrir
  • prix raisonnable
 

Les points faibles
  • Aucune des trois versions ne m'a laissé un souvenir impérissable gustativement.
  • Assez vite écœurant (un à deux mochis sont suffisants)
  • Aspect pâteux en bouche qui peut dérouter 
  • Pas si facile à trouver
  • Assez calorique

L'avis du culturomètre
Ces gâteaux encore peu connus en France plairont aux amateurs de découvertes culinaires mais ne laissent pas une émotion gustative très intense. Néanmoins, le produit de chez Royal Family n'est pas d'une grande finesse. Il semble que d'autres marques proposent mieux.



Où trouver des mochis ?
Partout en France : dans les Paris-Store, chez Asianmarket sur internet, chez Sushi Shop sur internet
A Paris : chez Kioko (75002) (mais plus cher), chez K-Mart (75001), chez Toraya (75001) (mochis haut de gamme)