samedi 3 mai 2014

The Veils au Café de la Danse (avril 2014)

Test n° 3 [Culture Zic]

Objet : Concert de The Veils (Première partie In The Canopy)
Lieu : Café de la Danse, Paris
Quand : 26 avril 2014

The Veils est un groupe néo-zélandais basé à Londres. Depuis plus de 10 ans maintenant, il propose un rock lyrique, poétique mais aussi sombre et fiévreux.
Mené par Finn Andrews, chanteur et compositeur de l'ensemble des musiques, le groupe s'est produit en avril dernier au Café de la Danse.


Après une remarquable première partie proposée par le groupe parisien In the Canopy, The Veils démarre le show et s'attache immédiatement le public avec l'ensorcelante Train With No Name issu de leur dernier album Time Stays, We Go
Le groupe enchaine avec Calliope ! (Nux Vomica) pop fiévreuse que les fans reconnaissent dès les premières notes du piano égrenées par Uberto Rapisardi.
Puis retour au calme avec la balade mélancolique Birds de Time Stays, We Go.


La tension remonte avec Not Yet, énergique, enivrante, tout simplement incroyable en live. Le public est définitivement conquis lorsque Finn Andrews conclut la chanson dans un élan qui ne manque pas de rappeler les plus belles heures du rock des années 70.




Divan du Monde (2013) - Not Yet

Le leader du groupe jette et piétine son micro en grattant furieusement sa guitare de manière épileptique. La folie apparente est pourtant parfaitement maitrisée et la chanson se termine en un point d'exclamation explosif qui laisse le public en feu.


Pan ramène la salle dans une ambiance plus intime. Les riffs de guitare et la voix déchirante de Finn Andrews ensorcèlent les fans. Le groupe alterne les chansons issues de leur deuxième (Nux Vomica)  et de leur dernier album (Time Stays, We go).



La magie opère en continue alors que la timide bassiste Sophia Burn, dont l'ombre est projetée sur le mur du Café de la Danse oscille au son de Sign Of Your Love.


Les élans furieux de Nux Vomica font une dernière fois remonter la tension avec laquelle le groupe sait si bien jouer dans nombre de ses compositions. La chanson se termine au son martial de la batterie (jouée par Raife Burchell) et d'une longue note saturée de la guitare de Finn.


Celui-ci reviendra seul, armé de sa guitare sèche, pour un rappel tendre avec Lavinia que des fans de la première heure réclament dans la salle.
Puis le Café de la Danse permet à Finn de donner le coup de grâce à son public avec un Jesus For The Jugular où le rock'n'roll sombre et captivant du groupe atteint sa pleine puissance.



Les points forts
  • Pourquoi un groupe de cette envergure n'est-il pas plus connu ? L'avantage pour les fans est qu'il se produit du coup dans des petites salles très accessibles.
  • Finn Andrews a un talent et un charisme débordant
  • Un rock très souvent bouleversant, qui prend au tripes 
  • Un groupe qui se donne totalement sur scène et qui tente par tous les moyens de faire plaisir à son public


Les points faibles
Les mélodies de quelques balades manquent quelquefois d'originalité

L'avis du culturomètre
Le groupe travaille à présent sur un nouvel album mais courez les voir lors de leur prochaine tournée, vous ne le regretterez pas ! 

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